Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Rencontres de l'Art Postal
14 janvier 2008

L’église Saint-Martin, centenaire ragaillardie, fêtée en 2007...

En 2007, le centenaire de la pose de la première pierre de la construction de l’église Saint-Martin à Castelnau-Montratier aura été marqué par plusieurs manifestations cultuelles et culturelles, dont un concert offert le 24 juin par le Chœur régional de Toulouse. À la fin du XIIIème siècle se dressait une église romane à l’endroit occupé par l’édifice centenaire actuel. Depuis, il aura connu bien des vicissitudes, assis sur un éperon rocheux proche d’une ancienne motte castrale. Ratier de Castelnau, seigneur des lieux à l’époque, avait entrepris la reconstruction de Castelnau des Vaux, détruite en 1214 par Simon de Montfort. Notons au passage que l’acquisition des coutumes arrachées au seigneur désireux de conserver ses prérogatives remonte à 1291. Seule une partie des pierres blanches du Quercy récupérées de l’ancienne église romane aura été utilisée lors de la reconstruction afin de réaliser des soubassements de l’actuelle église. Sa pesante coupole, elle, n’était achevée que l’année du Front Populaire. Auparavant, sa construction aura également été confrontée à la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat (1), puis à la première guerre mondiale. Les archives municipales et la mémoire collective en attestent. Documents, photos réalisées à partir de cartes postales de l’époque prêtées notamment par André Buzenac, cartophile, auront fait l’objet d’une exposition intéressante (sur laquelle nous reviendrons). Un concert aura été offert le 24 juin par le Chœur régional de Toulouse. Il y a une dizaine d’années, elle avait donné de sérieux soucis à André Valmary (2), maire, et à son conseil municipal de l’époque. S’étaient révélés quelques désordres dont l’origine était bien identifiée. De drôles de diables avaient travaillé à l’économie en sous-estimant le poids de l’imposante coupole. Cela avait alors nécessité un temps sa fermeture par mesure de sécurité avant d’entreprendre de lourds travaux de consolidation, pris en charge par les pouvoirs publics. L’église, aujourd’hui ragaillardie, est distante d’une centaine de mètres de la maison consulaire datant, elle, du XVème siècle. Majestueuse, elle abrite l’hôtel de ville, coiffée d’un beffroi, symbole des libertés communales. Peut-être connaîtrons-nous un jour une fête républicaine marquant la pose de la première pierre de sa construction… Jacques Vanderplancke, janvier 2008. (1) Le numéro d’octobre-décembre 2005 du " Bulletin de la Société des études (littéraires, scientifiques et artistiques) du Lot " livre un article qui situe bien le contexte historique : " Le Lot et la loi de séparation ", une étude documentée (pages 241 à 256) et signée de l’historien Etienne Baux. (2) Il a présenté une conférence en 2007 sur l’histoire de l’église. Celle-ci aura retenu l’attention de son auditoire.
Publicité
Publicité
Commentaires
Les Rencontres de l'Art Postal
Publicité
Derniers commentaires
Publicité